La Bibliothèque de Miss Lectrice

   La Vague de Todd Strasser : Dans un lycée californien, un professeur d'histoire enseigne le déroulement de la seconde guerre mondiale. Ses élèves pein ent à comprendre comment de tel les atrocité s ont pu être commises. Pour leur faire comprendre les mécanismes du nazisme, l’enseignant créé une communauté qui respecte les codes du totalitarisme.   Ce que j'en ai pensé : La quatrième de couverture de la Vague m'a immédiatement attirée. J’apprécie énormément les livres qui traitent des régimes totalitaires . Ce roman parle de ce sujet d'une manière que je ne connaissais pas encore. Le totalitarisme prend place dans la vie de tous les jours, dans un endroit et une situation dans laquelle je pourrais me trouver. Ce livre est très court, simple et rapide à lire. Néanmoins, l'histoire demeure accrocheuse, intéressante et légèrement effrayante. L'expérience relatée dans ce roman raconte, encore une fois, le fonctionnement de l'embrigadement dans une

L'amie Prodigieuse d'Elena Ferrante :  Lila et Elena, amies depuis leur enfance, grandissent, évoluent et affrontent les épreuves de la vie dans un quartier populaire dans le Naples des années 50.    Ce que j'en ai pensé : Ce roman, ou devrais je dire, cette tétralogie, est l'une de mes nombreuses lectures des vacances d'été . C 'est celle qui m'a le plus marquée et que j'ai le plus appréciée. L'histoire d'Elena et de Lila m'a transporté dans un autre univers. Je me suis retrouvée dans un quartier de Naples bouillonnant d'émotions. Je n'ai pas eu de mal à entrer dans l'histoire, contrairement à d'autres lecteurs m'ayant donné leur témoignage. J'ai tout de suite été attirée vers la page suivante. Ces romans sont dramatiques, accrocheurs et les personnages intéressants, controversés et attachants.   Le fait de retracer l'histoire de tout une vie était très intéressant. Cela permet de voir évoluer le

L'hibiscus pourpre de Chimamanda Ngozi Adichie : Kambili a 15 ans. Elle vit dans une luxueuse maison au Nigeria. Son père, un catholique conservateur, élève ses deux enfants sévèrement et violemment. Ce que j'en ai pensé : Le roman "l'hibiscus pourpre" m'a plongé dans un nouvel aspect de l'adolescence, de la découverte de soi mais aussi de la violence intra-familialle. La figure du père dominant, qui justifie tous ses actes par Dieu, la religion et la chasse au péché, est terriblement effrayante. Je me suis rapidement attachée à Kambili. Au travers de son histoire et de son récit, j'ai pu comprendre son état d'esprit, les répercussions psychologiques, sa souffrance, son espoir. Dans ce livre, tout est parfait. Les émotions sont transmises au lecteur, la lecture est fluide. Tout est tellement bien décrit qu'il m'a souvent fallu arrêter de lire pour respirer un coup. L'histoire est prenante, terrifiante et émouvante. En arrière-plan

La servante écarlate de Margaret Atwood : Dans une société futuriste dystopique, devant la chute de la fécondité, des fanatiques religieux mettent en place un gouvernement intégriste. Les quelques femmes qui ne sont pas stériles, les servantes écarlates, sont utilisées comme esclaves sexuelles et mise au service d'un Commandant et de son Épouse.   Ce que j'en ai pensé : Ce roman, j’en avais beaucoup entendu parler. Je l'ai donc attendu avec impatience… La Fnac ne m'a pas facilité la tâche quand l'icône "en rupture de stocks" s'est affichée sur l'écran ! Quand le déconfinement est arrivé, j’ai enfin pu aller à la librairie et ,Ô miracle, le livre était en rayon ! Si vous cherchez un livre d’action, ce n'est pas celui-là. L'autrice fait ressentir que, dans cette société, il ne se passe jamais rien, c'est vide. C'est très bien fait : dès que la moindre chose sort du commun, on se sent comme la personnage principale

Le Père Goriot d'Honoré de Balzac : Le jeune Eugène de Rastignac tente, tant bien que mal, de s’intégrer dans la haute société parisienne.  Il loge à la Maison Vauquer, une pension qui réunit des résidents plus mystérieux les uns que les autres. En particulier, le père Goriot, un vieil homme sans le sous qui reçoit la visite de riche s et splendide s jeune femmes dont il jure être le père. Entre amour, hypocrisie, conflits d’intérêts et manigances la vie à Paris n'est pas de tout repos... Ce que j'en ai pensé : J'ai dû lire ce livre pour le collège. Le thème du cours était " Lire un roman classique du 19ème siècle sur des conflits de valeurs ". Cette phrase est une bonne manière d'introduire ma critique car ce roman de la "Comédie Humaine" ne parle en réalité que de conflits de valeurs. Chaque personnages amène sa vision des choses. L'histoire est superbe et émouvante. Ce n'est pas un roman à suspens, il ne fa

La vie devant soi d'Emile Ajar (Romain Gary) :   Momo, un jeune garçon drôle, naïf et insolent, vit chez Madame Rosa depuis toujours. Madame Rosa est propriétaire d'une pension clandestine où les prostituées laissent leurs enfants pour les "protéger" de l'Assistance publique. Elle est, pour Momo, la seule personne au monde qu'il lui reste. Le jeune garçon restera avec la vieille femme jusqu'à la fin de sa vie. Ce que j'en ai pensé : Ce roman m'a été conseillé par ma mère qui, en me le donnant, m'a dit : " Tiens, c'est la plus belle histoire au monde. Attention, tu vas pleurer !" C'est vrai, j'ai laissé couler ma larme (plutôt MES larmes mais...chut). Avant de pleurer, j'ai surtout ri. L'histoire est racontée par Momo qui conte une vie dure mais avec ses yeux et ses mots d'enfant. Il vit des situations qu'il ne comprend pas toujours, ce qui les rend encore plus touchantes. Chaque phrase du livre est lé